Michel Grand
Un pèlerin et un camion... de dos...
J59 - J’ai remarqué, et vous certainement, que de nombreuses fautes d’orthographe se faufilent dans les textes. J’ai découvert que le correcteur créer des erreurs plutôt que des corrections, ahahah ;-) Après une courte nuit (mais belle soirée avec des amis Italiens) dans un gîte un peu douteux et surtout pas sympathique du tout, j’entame une étape de transition, encore une, remplie de plaines de champs de blé sans blé. Aujourd’hui une petite nouveauté, de la route presque en permanence sur tout le parcours. Et pas qu’une petite route de campagne mais bien une route cantonale remplie de camions, étrange. Et malgré tout, j’arrive quand même à me mettre en réflexion et m’extasier de marcher, seul (enfin à part les camions), et d’y prendre du plaisir. Mes sandales vont toujours bien, RAS, mais mon sac à dos me refait mal, après s’être déréglé. Quand même, j’ai une belle récompense en arrivant à Belorado, enfin plusieurs ;-) En premier, un petit menu espagnol servit par une charmante dame espagnole, sous le charme, malgré ses cheveux en faux gris et violet. Et puis retour au gîte, enfin à l’Albergue, pour une baignade dans sa piscine, génial. Comme quoi, pour une nuit à 12 euros, on peut avoir dans certains endroits de magnifiques prestations, bravo! Rencontre de deux pèlerins de La région Lausannoise qui me donnent de bonnes nouvelles de Jean-Daniel de Vevey, qui fait son chemin comme il me l’a dit, doucement mais sûrement. Comme déjà précisé, mon camino 2020 va être très spécial, à cause du covid, et tous les souvenirs que je vois dans les gîtes ou des discussions d’anciens pèlerins, je ne connaîtrais pas le chemin comme des millions de personnes dans le passé. Mais en fait, tant mieux, cela rend mon chemin encore plus BO, unique et personnel! Je garde un peu de légèreté aujourd’hui alors que d’importantes choses doivent être réglées dans la semaine, un peut trop de lâcher prise? Non, juste la bonne direction, comme le chemin. Merci, merci, merci...
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